Ayame Ketsueki [Ressuscitée]

▪ Informations générales

Nom : Ketsueki

Prénom : Ayame

Surnom : Aya, seulement pour les intimes. L'iris jaune pour les ennemis. En effet, lorsqu'Ayame tue un ennemi, on peut sentir une douce odeur d'iris recouvrir celle du sang...

Sexe : Féminin

Âge : Vingt ans en apparence.


▪ Description physique

Taille : Un mètre soixante-huit.

Corpulence : Pour cinquante-cinq kilos, Ayame a une corpulence moyenne. Elle possède de belles formes de femme. Cependant, ni très mince, ni très enrobée, elle garde un poids raisonnable.

Vêtements : Ayame privéligie la couleur. Dans un monde si terne, elle ne pourrait se vêtir uniquement de noir. De ce fait, la demoiselle porte généralement un long manteau noir sur lequel sont dessinés une multitude de fleurs d'un jaune orangé dont il est difficile de connaître la véritable nature. L'intérieur du manteau fabriqué dans une matière très douce est d'un vert anis. Sous ce manteau dont Ayame se débarrasse lorsqu'elle doit se battre, afin de ne pas le salir mais aussi de ne pas entraver ses mouvements, la jeune femme porte une petite robe à fines bretelles, du même jaune que celui des motifs de son manteau, en dessous de laquelle se trouve un pantalon noir resserré aux chevilles. A sa cuisse droite est accrochée une petite bande de cuir noir, retenant une dague contre sa cuisse, cachée sous sa robe.

Général : Une démarche féline, un regard profond, une douce odeur d'iris... Ayame est charmante, à première vue. Ses cheveux mi-longs qu'elle n'attache que rarement tombent sur ses épaules frêles qui semblent porter le poids du monde. D'un rose très pâle, ils ont tendance à friser avec l'humidité, dessinant de belles anglaises. Ses yeux dorés légèrement en amande brillent d'un éclat malicieux. Ils sont bordés par longs cils noirs qui rendent son regard presque hypnotisant. A l'oreille gauche de la demoiselle est accrochée une boucle d'oreille en forme de fleur, d'iris plus précisément. Contrairement à la couleur de ses cheveux, ses sourcils sont d'un marron foncé, bien qu'elle ne se soit jamais teint les cheveux. Les traits d'Ayame sont fins et réguliers, lui donnant un air délicat, qui n'est pas tellement ressemblant quant à sa vraie nature. Son menton est assez pointu, son nez également. Ses pommettes rosées lui donnent parfois un air de poupée. Au bout de ses bras légèrement musclés mais très agiles se trouvent de fines mains aux doigts encore plus longs et fins. Les hanches joliment marquées de la jeune femme lui donnent une grâce naturelle dont elle se passerait volontiers. Au creux de ses reins se trouvent une petite tache de naissance dont la forme rappelle celle d'un iris. Au final, on peut dire qu'Ayame est une belle femme, même si elle n'en a que faire, bien qu'elle sache que certains hommes ne restent pas insensibles à ses charmes.

▪ Description psychologique

Phobie(s) : Ayame souffre de claustrophobie. En effet, il n'y a rien de plus effrayant pour elle que les espaces confinés ou être enfermé. La peur peut la rendre agressive ou confuse. Ajoutez à cela de l'obscurité et vous obtiendrez une Ayame paralysée, cette fois.

Goûts personnels : Commençons par ce qu'apprécie Ayame. Comme vous auriez pu le deviner, la fleur préférée de la jeune femme est l'iris. Le jaune, plus particulièrement. Si la demoiselle apprécie le calme et la serénité pour se reposer ou pour prendre du recul sur une situation, elle préfère généralement l'excitation d'un combat. Pour elle, ce n'est pas vraiment une question de vie ou de mort, mais plutôt un jeu à l'enjeu important. C'est ce qui rend cela intéressant, d'après elle. Cependant, Ayame n'est pas intéressée par le fait de tuer son adversaire, sauf si cela est nécessaire à sa propre survie, ou celle d'un autre. Au fil des années, Ayame a développé une manie étrange qu'elle affectionne tout particulièrement ; observer le comportement de ceux qui l'entourent. Elle ne le commente pas à voix haute, mais se contente seulement de l'analyser mentalement. Allez savoir pourquoi... Passons maintenant aux choses qui déplaisent à notre demoiselle. Comme vous pourriez vous en douter, Ayame déteste être enfermée quelque part, seule qui plus est. Pour elle, les ténèbres abritent les ennemis les plus fourbes. La jeune femme n'aime guère la solitude, bien que discuter ne soit pas son activité préférée. Les aliments épicés la dégoûtent, contrairement aux aliments sucrés dont elle raffole, mais qu'elle déguste avec modération. Enfin, la jeune femme déteste se sentir inférieure face à une personne irrespectueuse ou trop prétentieuse. Pour ce qui sont de ses préférences en matière de personnes, Ayame aime particulièrement les personnes fortes. Mentalement, évidemment, car la force physique n'est pas synonyme d'un esprit fort. Pour les plus courageux qui tenteraient de la séduire -bon courage- offrez lui un bouquet de fleurs. Des iris, jaunes si possible, et vous saurez gagner les faveurs de la demoiselle. Enfin, si vous ne trouvez pas de fleurs -ça peut arriver- montrez lui que vous êtes sûr de vous, sans être prétentieux, et impressionnez-la.

Caractère : Généralement très active et assez joyeuse, il peut arriver à Ayame d'avoir ses moments de mélancolie et de solitude. Son caractère est assez compliqué et difficile à définir, de ce fait, je tâcherais de faire de mon mieux. Commençons donc par ses qualités. Très agile, la demoiselle est également souple et habile. Elle ne possède pas vraiment de force physique à proprement parler, mais la précision de ses coups et sa rapidité comblent ce manque. Très affectueuse, il peut lui arriver de serrer dans ses bras -en se concentrant bien- un inconnu, sans même s'en rendre compte, ce qui lui vaut la plupart du temps un refus. A l'écoute des autres, elle ne laisse jamais quelqu'un dans le besoin, sauf si elle juge que ce n'est qu'un incapable dont elle n'a pas à se soucier. Malgré toute l'affection que la jeune femme peut montrer aux autres en temps normal, elle reste très maladroite dans les rapports avec les humains. Passons maintenant à ses défauts. Il est vrai qu'Ayame est une demoiselle affectueuse, mais même si il peut lui arriver d'être la plus adorable des femmes, il peut également lui arriver d'être la plus cruelle d'entre elles. N'ayant aucune pitié pour les gens qu'elle n'aime pas, ou pour ses ennemis, elle n'hésitera pas une seule seconde à leur trancher le cou à l'aide de sa dague. Assez impatiente, elle a tendance à s'emporter facilement. Malgré le fait que la demoiselle soit attentive aux paroles des gens, elle n'est cependant pas très bavarde. Rarement sérieuse, il peut lui arriver d'être très froide et calme, notamment dans des situations compliquées ou importantes. Ce mélange de gentillesse, de joie, de cruauté et de mélancolie a pour résultat une étrange jeune femme, tantôt douce, tantôt agressive... Espérons pour vous que vous ne rencontrerez pas son côté agressif en premier.

▪ Informations spécifiques

Territoire d'origine :
Barbarus

Arme(s) :
Ayame préfère se battre à mains nues, cependant elle possède une dague, pour s'assurer de la mort de son adversaire.

Malédiction et/ou nom du Né Immortel :
De part son statut de réssuscitée, Ayame est obligée de boire du sang au moins une fois par jour. Elle est également chargée d'amener Sianon dans les Terres Inconnues afin de la tuer.

Objet magique/Magie :
Ayame possède un bracelet en cuir dans lequel est incrustée une petite émeraude. Celle-ci contient toute l'énergie animant la ressuscitée.

▪ L'histoire

Ce fut lors d'une nuit de pleine lune, sous un ciel chargé de nuages grisâtres, que deux jumelles naquirent. La cadette des jumelles se trouvait être Ayame. Sa soeur, elle, se nommait Mai.* Les jumelles étaient très complices et se ressemblaient évidemment comme deux goûtes d'eau. Seule la tache de naissance au creux des reins d'Ayame permettait de les différencier. La forme de la dite tache rappelait celle d'un iris, ainsi, les parents des jumelles décidèrent d'appeler la cadette «Ayame», signifiant «Iris».

Bien entendu, les deux jumelles avaient beau se ressembler, leurs caractères étaient bien différents. L'aînée avait plutôt mauvais caractère et jalousais beaucoup sa soeur, qui, elle, avait un meilleur caractère. Mis à part ce léger différent, les deux enfants vécurent heureuses, ensemble. Inséparables, Mai et Ayame ne semblaient pouvoir vivre sans leur double respectif. Malheureusement, en grandissant, les conflits se firent plus nombreux, et la tension entre les deux soeurs augmentait.

Leurs parents étaient des guerriers accomplis. De ce fait, ils n'étaient que rarement présents à la petite maison dans laquelle ils habitaient avec leurs deux filles. Au courant des petits conflits entre Mai et Ayame, ils n'avaient jamais jugé nécessaire de s'y mêler. Ce n'est qu'un soir, alors qu'ils dînaient tranquillement avec Ayame, qu'ils remarquèrent lorsque Mai entra dans la pièce que ses cheveux n'étaient plus de ce rose pâle étrange, hérité de leur mère. L'aînée des jumelles, ne supportant plus la comparaison avec sa jumelle, avait décidé de se teindre les cheveux d'un noir de jais. Horrifiés, ses parents et sa soeur ne firent cependant aucun commentaire. Sa réaction était normale, après tout...

Du côté d'Ayame, le fait d'avoir une jumelle ne l'avait jamais dérangé, malgré les fréquentes petites disputes. Cependant, elle était pour elle un véritable modèle, et en plus de l'envier et de l'admirer, la cadette en était folle. Petite, elle avait toujours compris les émotions de sa jumelle, rien qu'avec un regard, une expression, mais en grandissant, elle perdit cette capacité. Sa soeur était devenue distante et Ayame ne parvenait plus à la comprendre. Leur plus grande dispute était basée sur une «futilité». Adolescentes, Mai était tombée amoureuse d'un jeune homme du village. Lorsqu'elle était partie se déclarer au concerné, celui-ci l'avait repoussée, ajoutant qu'il préférait sa soeur jumelle. Pour Mai, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase.

Pour ne rien arranger, les adolescentes apprirent un jour que leurs parents étaient morts dans une bataille à l'extérieur du village. Tandis qu'Ayame passait trois jours à pleurer ses parents, Mai ne versa pas une seule larme, ce qui n'étonna même pas sa soeur. En effet, depuis cette histoire avec le jeune garçon qui l'avait repoussée, elle était devenue encore plus froide, un vrai bloc de glace. La mort de ses parents n'étaient qu'un soulagement au final. Sa seule envie était de détruire tous les gens qui possédaient un bonheur qu'elle ne trouvait pas.

Ayame préféra alors faire comme si de rien n'était. Ignorer le mal-être de son double, oublier la mort de ses parents, et tenter de vivre heureuse en espérant que sa soeur ferait de même. Mais inconsciemment, elle la provoquait, puisque Mai ne supportait plus de voir sa cadette sourire ainsi. Elle aurait voulu lui sauter sur la gorge, et serrer, serrer, pour lui arracher ce sourire qui la torturait. Cependant, elle n'en fit rien. Devenues de jeunes adultes, Mai devint commerçante. Ayame quant à elle, suivit les traces de ses parents et apprit le combat à mains nues. Aucune des deux jeunes femmes ne quitta la petite maison.

Ayame s'inquiétait sérieusement de l'état de sa soeur. Celle-ci ne lui adressait plus du tout la parole, et l'injuriait jour et nuit, allant même jusqu'à lui cracher dessus. Cette haine envers elle fit grandir une part d'ombre dans son coeur. Douée au combat, le nombre de «meurtres» qu'elle commentait ne cessait d'augmenter. Evidemment, personne ne lui en tenait rigueur, puisqu'elle était une guerrière. Mai, elle, passait ses journées à peindre dans sa chambre, n'en sortant que pour se nourrir.

Un soir d'orage, l'aînée des jumelles rejoint sa soeur dans sa chambre. Elle ferma la porte, puis s'y adossa, fixant sa soeur durement. Ses longs cheveux noirs n'avait plus aucun éclat et semblaient secs comme de la paille. Des cernes bleues pendaient sous ses yeux, tandis que ses joues creusées indiquaient un état de fatigue avancé. Ses lèvres gercées s'entrouvrirent, laissant s'échapper une voix sèche mais très faible.

-«Tout est entièrement de ta faute... Si tu n'existais pas, je serais heureuse. Après tout, je suis née la première, pourquoi a-t-il fallu que tu prennes la même apparence que moi ? Pourquoi me ressembles-tu, si c'est pour m'écraser et me prendre ma place ? Tu... devrais mourir.» Gémit-elle, un sanglot dans la voix.

Dans l'incompréhension la plus totale, Ayame se dirigea vers sa soeur jumelle, cherchant une explication à ces mots si blessants. Elle voulait la serrer dans ses bras, la réconforter, et se faire pardonner. Mais alors qu'elle esquissait un geste qui se voulait rassurant et doux, Mai sortit un poignard qu'elle tenait derrière son dos. La menaçant de la pointe de l'arme, ses yeux se remplirent de petites larmes, qui coulèrent sur ses joues. Mais bientôt, ses traits se durcirent, reflétant une haine profonde.

-«Ne joue pas à ce jeu ! Je ne veux pas de ta pitié ! Je veux juste que tu meurs, pour que je sois enfin heureuse !» S'écria l'aînée.

Les sourcils d'Ayame se froncèrent. Sa main se posa instinctivement sur sa cuisse, là où était caché une dague. Si sa soeur l'attaquait, elle serait obligée de se défendre. Doucement, elle sortit l'arme de sa cachette et la pointa en direction de sa jumelle. Celle-ci la fixa avec une mine de dégoût, avant de reprendre un air triste.

-«Je t'aime, tu sais. Tu étais ma petite soeur, ma jumelle... Nous avons toujours eu ce lien qui nous unissait... Je ne veux pas te blesser... Mais toi, tu pointes ta dague sur moi, tel un assassin ! Après avoir tué des innocents, tu veux tuer ta jumelle ! Tu es un monstre !» Commença-t-elle sur un ton mélancolique, et finit-elle en hurlant.

La première pensée d'Ayame fut que sa soeur avait perdu la tête. La folie semblait la ronger. Elle passait de la haine à la tristesse, puis de la tristesse à la haine, haïssant sa soeur, l'aimant... C'est lorsque, résolue, elle se jeta sur sa cadette, son poignard en main, que les pensées d'Ayame furent chassées. Mais de nouvelles questions se précipitèrent. Que faire ? Elle ne pouvait pas blesser sa soeur, mais elle n'avait aucune intention de mourir !

-«Désolée Aya... Je t'aime.» Murmura Mai à l'oreille de sa soeur.

Surprise, la cadette des jumelles lâcha son arme. Il lui sembla qu'un poignard s'était fiché dans son coeur. Ce n'était visiblement pas qu'une illusion, puisque Mai tenait son arme à deux mains, l'enfonçant à l'endroit où se situait le coeur d'Ayame. La vive douleur qu'elle ressentit fut suivie d'une horrible sensation ; celle de son sang qui s'échappait, et d'une mort qui serait sûrement douloureuse. La jeune fille cligna les yeux, puis s'écroula, tendant une main en direction de sa jumelle... Celle-ci lui tendit un iris jaune. A peine l'avait-elle saisi qu'Ayame n'était déjà plus de ce monde.

Après sa mort, Marven réssuscita Ayame. Celle-ci passa un pacte avec «La mort». Elle espérait revoir sa soeur jumelle, ne serait-ce qu'une fois. Même si celle-ci l'avait tuée, elle ne lui en voulait pas. Bien au contraire. En échange d'une future «nouvelle vie», Marven exigea de la jeune réssuscitée qu'elle amène Sianon, l'Immortelle, dans les Terres Inconnues afin de la tuer. Sans hésitation, Ayame avait accepté. Etrangement, elle prit cette «mission» à coeur, puisqu'elle se jura de n'entamer les recherches de sa soeur qu'après être redevenue une mortelle...

HS : * Mai est à prononcer "Maille".
HS² : Pas très sûre pour la fiche, donc si y'a des bourdes, ne soyez pas étonnés... x.X

Fiche Validée !